Trabendo

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Super et Le Trabendo présentent :

« La souffrance est promise à tout le monde, mais la joie aussi. Il faut trouver la paix dans cette dualité », confie Yaya Bey, qui choisit de célébrer le plaisir de vivre — l’humour, l’amour, la danse, les liens humains — même si cela signifie le faire avec la peur au ventre.
Son nouvel album, do it afraid, marque ses débuts sur le label indie drink sum wtr, après plusieurs projets salués par la critique. C’est une œuvre joyeuse, nuancée et libératrice, où Yaya reprend le contrôle de son récit. Elle y mélange R&B, hip-hop, jazz, soul, dance et même soca, en hommage à ses racines barbadianes. « J’ai écrit cet album depuis les endroits les plus vulnérables en moi. Ce n’est pas mon trauma, mais mon désir d’aimer, de ressentir la joie… d’être libre », dit-elle. « J’ai fait cet album pour nous. Qu’on continue à le faire, même avec peur. »
L’album débute avec “wake up bitch”, un titre de colère lucide porté par un piano flottant, où elle critique le chaos social, la précarité et les industries oppressives. « La colère pour la colère n’est pas productive, mais parfois, on a besoin de ce feu pour allumer la mèche. » Artiste issue de la classe ouvrière, elle a autoproduit ce projet sans soutien de label, incarnant une indépendance farouche.
Sur “bella noches pt. 1”, elle dénonce les loyers exorbitants et les bas salaires. Sur “choice”, elle est en colère contre Dieu, mais choisit quand même la foi. “breakthrough” est une secousse sonore où elle rappelle qu’il ne faut pas banaliser la magie. Mais do it afraid n’est pas que lutte. Il respire aussi le plaisir, la fête, l’humour — souvent ignorés dans la lecture qu’on fait de sa musique. « Dès que j’ai eu du succès avec Remember Your North Star (2022) et Ten Fold (2024), je suis devenue "le visage de la souffrance noire". Mais en vrai, je suis drôle. Parce que je suis noire. Et être noire, c’est aussi très fun. » De l’hymne amoureux “end of the world” à la transe vaporeuse de “dream girl”, en passant par “in a circle”, véritable appel au club, l’album pulse de joie. Le morceau le plus léger ? “merlot and grigio”, un vrai tube soca co-produit avec l’artiste Father Philis, hommage à sa tante Wendy et à ses racines caribéennes. « J’avais juste envie de jouer là où les gens me ressemblent. »
L’album est cohérent grâce à la voix multiforme de Yaya — entre rap incisif, moments tendres et refrains libérateurs — et son sens précis de l’arrangement. Elle collabore avec des producteurs comme BADBADNOTGOOD, Exaktly ou Butcher Brown. Sur “raisins”, un morceau produit par DJ Harrison, elle évoque l’héritage musical de son père, le poids de l’industrie, la peur d’échouer — et choisit d’avancer, même tremblante : « Si je m’élance dans la foi, que ce soit pour tout ce dont j’ai rêvé. »

13 février 2026
Yaya Bey
concert ― R&B
→ Trabendo - Salle de concert
13 février 2026
Yaya Bey
Ouverture des portes 19:00