Quand le temps fut venu pour Angus de trouver un nom pour le nouveau disque de Dope Lemon, il n’eut d’autre choix que de lui donner celui du mentor qui l’avait aidé à surmonter ces nuits d’effondrement que l’on ressent parfaitement à l’écoute de l’album. Angus a passé trois mois en studio pour écrire et enregistrer cette oeuvre.
Saluez donc Smooth Big Cat, un disque portant toute l’insolence, l’astuce et l’ambiance de son homonyme.
Cela fait longtemps que l’on attend Smooth Big Cat.
Hounds Tooth, le dernier maxi de Dope Lemon, remonte à deux ans, et Honey Bones, le désormais classique premier opus, à trois. Honey Bones a accumulé 100 millions de streams, permettant à Dope Lemon de transcender son image de curiosité artistique pour devenir un véritable phénomène culturel. Ils sont nombreux à attendre ce qu’Angus a concocté au Belafonte, le studio installé dans son ranch, et enfin, Smooth Big Cat se coule sur la scène dans un nuage de malice et de romance.
Smooth Big Cat ne ressemble à aucun autre disque de Dope Lemon, mais en l’écoutant, on se retrouve dans une dimension onirique du feu de Dieu. C’est la quintessence de Dope Lemon distillée en un nectar digne des dieux et véritable caresse sur les lèvres de tout-un-chacun. Angus a joué chaque instrument, produit et mixé tous les titres de l’album. Et plutôt que d’aller fouiller dans sa boîte à idées de chansons, il a laissé le disque lui venir naturellement en entrant dans le studio.
De fait, Smooth Big Cat avance en roue libre. C’est une super balade dans une Cadillac des années 80, comme celle utilisée par Angus pour rejoindre son studio quand il travaillait sur cet album. C’est un pack de bières près d’une table de billard à minuit. C’est le vrai monde d’Angus.
Smooth Big Cat dégage une mélodie unique.
Ce sont des chansons propices à une soirée destinée à devenir spéciale.
C’est une musique qui améliore le moment présent, un disque pour des escapades sauvages et confuses, des moments d’abandon allongé sur le tapis.
Faites-vous plaisir.