Ce lundi 30 septembre 2024, le concert de Monster Magnet a malheureusement dû prendre fin plus tôt que prévu pour des raisons médicales qui ont empêché le chanteur de poursuivre sa performance. Toute demande de remboursement sera honorée. Merci de contacter votre point de vente pour en connaitre les modalités. Nous vous remercions de votre compréhension, et souhaitons un bon et rapide rétablissement à Dave Wyndorf.
Dave Wyndorf, le chanteur de Monster Magnet, tenait à s’excuser personnellement :
« Mes sincères excuses pour le court set à Paris. Il y a peu de choses qu’un chanteur peut faire quand sa voix s’éteint à part s’arrêter pour un soir, ou détruire sa voix pour le reste de la tournée. Honnêtement, c’est le cauchemar d’un chanteur. J’espère que le public du Trabendo saura pardonner mon échec »
« My sincere apologies for the short set in Paris. Not much a singer can do when his voice goes out except cut the night short or ruin the voice for the rest of the tour. Its a singer’s nightmare, honestly. I’m hoping the crowd at TRABENDO can forgive my failings. »
Bryan’s Magic Tears sort chez Born Bad son quatrième album, Smoke and Mirrors. Le groupe parisien, qui soigne sa réputation de fouteurs de merde dilatés de la pupille en démolissant élégamment les compositions en live, va avoir fort à faire avec cette nouvelle série maçonnée en studio avec Marc Portheau, et qui devrait résister à leurs assauts. Encore présente dans leurs derniers disques, 4AM et Vacuum Sealed, la culture garage/noise s’éloigne sans être oubliée. Benjamin Dupont (guitare/chant) collabore avec Lauriane Petit (basse/chant) sur quatre titres, mais c’est en enregistrant chaque instrument qu’il confirme ce coming-out pop. Cet étrange animal est capable de s’enthousiasmer pour le shoegaze pointu tout en confessant un kink inattendu pour Madonna. Bien nommé, ce nouveau disque s’amuse de la musique de stade tout en respectant ses codes. On pourra l’apprécier à des distances diverses. Mais premier degré, oui, c’est comme si Shaun Ryder avait mangé Liam Gallagher, et toute honte bue, ça débite du tube adossé à un mur du son de moins en moins chaotique, tenu par Raphaël Berrichon & Nicolas Boursier (guitares).
Le disque est structuré par ce beat shuffle typique des années 90, bi-goût syncopé batterie-boucles avec lequel Bryan flirtait déjà...mais là y’a PACS, il habite dans deux-tiers des titres. Le synthé qui ouvre Crab Kiss se vivra pour certains comme une remontée acide de Born Slippy de Underworld, c’est dire si ça nonante gravement dans ce disque.
(Halory Goerger)