Radical présente:
Adam Green est un artiste touche-à-tout : un compositeur, un réalisateur, un plasticien et un poète. En tant que membre de la scène antifolk newyorkaise à la fin des années 90, il constituait la moitié de The Moldy Peaches, groupe qui a plus tard connu un grand succès grâce la B.O. du film Juno qui a remporté un Grammy en 2007. En solo, Adam Green a enregistré 9 albums, dont beaucoup sont devenus cultes. Ses chansons ont été interprétées par des artistes aussi variés que The Libertines, Carla Bruni, Kelly Willis, Dean & Britta et Will Oldham. Son album Gemstones sorti en 2005 a été disque d’or en Europe.
Les peintures et les sculptures d’Adam Green ont fait l’objet d’expositions en Amérique, en Asie et en Europe, notamment à la prestigieuse fondation Beyeler à Bâle (Suisse) en 2016. Adam Green a pour la première fois combiné son esthétique visuelle, ses écrits psychédéliques et ses compositions musicales dans The Wrong Ferarri (2010), le premier long-métrage filmé entièrement sur un IPhone. « La tragédie loufoque » a été décrite par Rolling Stone Magazine comme étant du « Fellini sous Kétamine » et a fait partie du programme de la Tisch Film School à New York.
Son second long-métrage, Adam Green’s Aladdin (2016), un film qui fait plonger dans le fantastique avec la participation de Macaulay Culkin, Natasha Lyonne, Alia Shawkat, Jack Dishel et Francesco Clemente et entièrement tourné dans des décors en papier-mâché, a été décrit par Buzzfeed.com comme « le film le plus psyché jamais fait », tandis que RogerEbert.com a appelé Aladdin « un film dont la place est à l’intérieur d’un musée. » Instantanément culte, le film a été diffusé dans le monde entier à l’occasion de plus d’une centaine de concerts d’Adam Green, ainsi qu’au Musée Andy Warhol à Philadelphie.
Après la publication d’un recueil bilingue de sa poésie avec Suhrkamp Verlag, le nouveau livre d’Adam Green, War and Paradise, est une bande dessinée qui allie son vocabulaire lyrique et visuel. Le sujet de cette guerre épique satirique est le conflit entre les humains et les machines, la rencontre de la spiritualité et de la singularité ainsi que la relation bidirectionnelle entre la vie et la vie après la mort. Le dixième album solo d’Adam Green, Engine of Paradise, est une exploration musicale de ces mêmes thèmes. Enregistré à Brooklyn (New York) par Loren Humphrey, cet album qui sera disponible le 06 septembre réimagine le style orchestral baroque de ses albums du début des années 2000. On y retrouve James Richardson (MGMT), Florence Welch (Florence and the Machine) et Jonathan Rado (Foxygen).
En 2020, Green a publié un poème épique MDVL : 1,000 Years of Dark Ages avec Spheres Projects. Cette publication a été suivie d’une version filmée du poème, racontée par Green, dans le style des manuscrits médiévaux enluminés.
En mai 2021, Green sort un single enregistré chez lui, « That Fucking Feeling », et annonce une tournée en 2022, « That Fucking Feeling Tour ».
Originaire de Boston, Turner Cody pose ses valises à New York à l’automne 1999. Proche de la communauté du Sidewalk Café, il y rencontre Adam Green et Jeffrey Lewis, perfectionnant son songwriting au cœur de la scène « anti-folk ». Durant cette période, il publie cinq albums autoproduits. Un peu plus tard, il rencontre les Français d’Herman Düne, venus tenter leur chance à New York. S’en suit de nombreuses tournées européennes, deux albums et une véritable collaboration artistique. En 2008, Turner Cody publie l’album ‘First Light’ et le single ‘Corner of my room’, retenu par Jacques Audiard pour figurer dans la bande originale du film ‘Un prophète’, grand prix du jury au festival de Cannes et nominé aux Oscars.
À l’été 2017, Turner Cody relie New-York à Toronto au volant de sa vieille Mitsubishi. Au bout de la route, il y a un concert avec un certain Nicolas Michaux… Les deux hommes ne se connaissent pas. Au Canada, ils se rencontrent pour la première fois. Mais après cinq minutes, leur amitié semble durer depuis toujours. Après une tournée commune en 2018, ils s’associent en studio pour enregistrer le nouvel album de Turner Cody à Bruxelles. Produit par Nicolas Michaux, l’affaire s’intitule ‘Friends in High Places’. Lové dans une atmosphère nocturne et sensuelle, le disque n’est pas sans rappeler le Gainsbourg des années 1970.